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Le Bonheur au Village des Pruniers

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Ordination de Bikkshunis en février dernier (2011) (l’ordination des Bikkshus avait eu lieu la veille). Pas de sexisme, respect des nonnes au même titre que les moines, que du bonheur ! Le résultat ? deux fois plus de nonnes que de moines, le seul endroit bouddhiste à ma connaissance où il y a un tel ratio, ratio qui est le même que dans le christianisme (deux fois plus de religieuses que de prêtres et moines mis ensemble).

Oui, les femmes ont une grande aspiration spirituelle et, quand les conditions qui leur sont offertes sont favorables, elles sont un soutien formidable pour la communauté.

En Occident, c’est certainement dans le Zen qu’il y a le moins de sexisme, car il n’y a pas à notre connaissance de problème d’ordination pour les nonnes. (au Japon, c’est une autre affaire).

Il reste à inclure des matriarches dans les lignées et à citer des enseignements féminins et pas toujours masculins. C’est ce qui se fait désormais aux Etats Unis.

Pour revenir au village des Pruniers, comme Soeur Prune l’a expliqué quand elle est venue à Sagesses bouddhistes le mois dernier, les entrainements à la Pleine Conscience sont l’essence des préceptes et enseignements du Bouddha reformulés pour notre époque, et cela aussi c’est un bonheur, pas d’idolâtrie de textes anciens, mais un Bouddhisme vivant, vécu.

Inutile de dire que le Bouddhisme Tibétain et le Bouddhisme Théravada pourraient largement profiter de cet exemple. Josyane